La première phase du travail a débuté. Il s’agit de l’imprégnation, soit l’habituation du chien à l’odeur de la maladie. Ce travail se fait sur des compresses imbibées de composants odorants volatiles (COV) provenant de la tumeur. Ces compresses ont été collectées sur des personnes volontaires atteintes de la maladie, via les établissements hospitaliers qui ont accepté de nous aider selon un protocole très strict et encadré. Merci à eux et courage pour toutes ces femmes atteintes dans leur santé.

La deuxième phase du travail consiste pour le chien à commencer le tri des odeurs. Le but pour lui est de ne plus tenir compte des odeurs dites « parasites » soit notamment la compresse et surtout l’odeur humaine. A ce stade, le chien ne doit plus se soucier que de l’odeur de la tumeur.  Cette dissociation est un passage délicat, long et se fait de manière progressive. En plus des compresses citées à la phase d’imprégnation (voir ci-dessus), nous commençons à ce stade à utiliser des compresses sorties de l’emballage mais non portées et d’autres appliquées sur des personnes non-atteintes par la maladie.